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François Gémenne, membre du GIEC (Groupement International d’Experts du Climat) n’a pas cessé d’alerter sur les dangers du réchauffement climatique.
Mais, constate-t-il aujourd'hui, l’accumulation de ces alertes, comme autant de "nouvelles plombantes", a créé une forme de découragement et de désespoir au sein de la population ».
Mais alors, que peut-on faire, nous, compagnie de théâtre, pour lutter contre ce désintérêt et redonner une voie au partage et à la réflexion ?

Et si nous redonnions de l’espace à l’émerveillement et à la joie ?

Si nous essayions, à notre échelle, de relier arts et sciences, dans un joyeux capharnaüm ?

 

5 artistes : 1 metteuse en scène, 1 scénographe, 3 comédien·nes chanteur·ses et danseur·ses - 

         en délires solubles,

                    en apnée collective,

construisent une traversée où tiendraient en un déséquilibre équilibré :

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      - la conférence gesticulée, voire en théâtre d'objets (non conventionnel) pour une vulgarisation d'authentiques savoirs scientifiques (parfois tournant à l'absurde qui sait)

      - l'envolée lyrique en bottes de caoutchouc parce qu'il est temps de prendre au sérieux ondines et sirènes

      - l'expérience en direct live d'un changement d'états des eaux ...

 

Il y sera peut être aussi question de la démocratie exemplaire d'un banc de sardines, de l'interview du silence, du flexus solaire versus le plexis marin, d'un monocle en tête d'arrosoir, d'un chant de luttes, ou de deux, d'un développement larvaire, d'un cliquetis, d'une mélodie en bulles, d'un castor qui terraforme ...

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Céline Hoinard,

metteuse en scène

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